Financement
Association devenue Fondation Reconnue d’Utilité Publique en 1981, l’IHES doit trouver différents leviers de financement pour assurer son fonctionnement et son développement pour un budget d’environ 6,5 M€. Aujourd’hui le financement de l’Institut reflète son essence : un centre de recherche français au rayonnement international.
Pour un budget d’environ 6,5 M€ (moyenne 2007-2017)
Le soutien public français : premier soutien de l’IHES
Depuis 1964, le Ministère en charge de la recherche soutient l’IHES. Aujourd’hui, c’est dans le cadre d’une subvention annuelle que le Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche verse à l’Institut une subvention, représentant près de la moitié de son budget.
Le CNRS affecte par ailleurs quatre chercheurs dont il prend en charge les salaires et soutient un certain nombre d’événements chaque année. D’autres partenaires institutionnels, comme l’université Paris-Saclay, la FMJH et le LABEX CARMIN, soutiennent également une partie des activités scientifiques.
Soutien d’institutions étrangères
Dès les années 70, Nicolaas Kuiper, s’est attaché à développer un réseau d’organismes de recherche étrangers prêts à contribuer au budget annuel à hauteur d’environ 25 %. En 2018, plusieurs institutions étrangères soutiennent le budget ou un projet scientifique :
- Académie Suisse des Sciences Naturelles (depuis 1973)
- Max-Planck Gesellschaft, Allemagne (depuis 1975)
- Service public fédéral de Programmation Politique Scientifique du Royaume de Belgique (depuis 1976)
- Conseil européen de la recherche (depuis 2016)
Dons et mécénat
C’est à la fin des années 90, sous l’impulsion du directeur Jean-Pierre Bourguignon, que l’IHES a créé un service dédié à la levée de fonds et réalisé avec succès deux campagnes internationales qui ont notamment permis la constitution de fonds propres. Constitués grâce à la générosité des donateurs, les fonds propres contribuent à hauteur de 18 % au budget de l’IHES.
Les donateurs de l’IHES permettent également chaque année de conduire de nombreux projets qu’il s’agisse de rénover les infrastructures d’accueil, de financer des visites ou de lancer de nouvelles activités de recherche (entre 5 et 10 % du budget).